mercredi, octobre 30, 2024
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Curieux exposé télémétrique : pourquoi, selon Horner, Norris est en fait à blâmer

Comment Christian Horner, le patron de l’équipe Red Bull, veut attribuer les incidents du Mexique au pilote McLaren Lando Norris et demande de la compréhension pour ses théories

Le patron de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a des soupçons. Il pense qu’il y a « quelque chose de fondamental » derrière les deux pénalités de temps infligées à son pilote de Formule 1 Max Verstappen au Mexique. Celles-ci doivent être comprises comme une « réaction » au Grand Prix des États-Unis précédent à Austin, lorsque Verstappen et Lando Norris s’étaient déjà affrontés – avec une meilleure fin pour Verstappen à l’époque.

Et aujourd’hui encore, Horner ne voit qu’une faute de la part de Norris, comme il l’a expliqué lors de son point presse après le Grand Prix du Mexique. Le directeur de l’équipe Red Bull a répliqué verbalement en présentant une théorie bizarre sur les incidents qui ont valu à Verstappen les deux pénalités de dix secondes.

Horner pense en effet avoir compris, grâce aux données GPS, que Norris n’aurait eu aucune chance de prendre le quatrième virage lors du tour décisif. Comme « preuve », Horner cite une comparaison avec le meilleur tour en course de Norris et déclare : « Dans le tour avec l’incident avec Max, Lando [avant le virage 4] est 15 km/h plus rapide et plus tard sur les freins que lors de son meilleur tour en course ».

Selon Horner, cela ne laisse qu’une seule conclusion : « Il n’aurait pas pris le virage. Il serait sorti de la piste. Cela se voit à ses mouvements de direction. Et bien sûr, à ce moment de la course, il a probablement 80 kilos de carburant en plus que lors de son tour le plus rapide ». Norris aurait donc dû, selon lui, freiner bien plus tôt encore.

Comment Horner explique le deuxième incident

Si Norris avait glissé au virage 4 sans l’intervention de Verstappen, comme le prétend Horner, qu’en est-il de la scène suivante au virage 8 ? Là aussi, Horner a sa propre explication : « Je suppose que Max s’attendait à ce que Lando lui rende sa position. Max se dirige vers l’intérieur, les deux sortent de la piste ».

Horner admet : La « frustration » de Verstappen était en jeu, « probablement » parce que Norris n’avait pas fait de reprise après le premier incident. « C’est ce genre de choses qui dégénère », estime Horner.
Le directeur de l’équipe McLaren, Andrea Stella, fait quant à lui simplement remarquer que Norris a gardé « sa ligne normale » avant le virage 8, « parce qu’il ne s’attendait pas à ce que Max apparaisse à l’intérieur ». Post-scriptum : « Mais vu la tournure des événements, il n’y avait aucune chance pour que Max garde la voiture sur la piste ». Un fait sur lequel Horner ne s’est pas étendu lors de son tour de presse.

Ce que Horner veut faire maintenant

A la place, Horner demande un nouveau dialogue entre les commissaires sportifs de la FIA et les pilotes, car les parties concernées doivent « se mettre d’accord sur quelque chose d’utile ». En substance : « C’était autrefois une distinction pour les plus courageux d’essayer de passer par l’extérieur. Mais nous risquons de chambouler les règles du jeu du dépassement ».

En se basant sur les récents jugements des commissaires sportifs, les pilotes de Formule 1 ne pensent plus qu’à « avoir le nez au milieu de la figure », selon Horner. « Et ensuite, ils se placent et disent qu’ils ont besoin d’espace à la sortie du virage ». C’est ce qu’aurait fait Norris au Mexique au virage 4.

Les dépassements ne se font plus qu’avec le « mode d’emploi »…

Mais sur tous les circuits de karting du monde, si tu es à l’intérieur, tu contrôles le virage. C’est un principe de la physique de la course. Et je pense que nous devons revenir à ces principes. Si tu es à l’extérieur de la piste, tu n’es pas prioritaire. Sinon, il y aura un grand chaos dans le reste de la course », estime Horner.

Selon lui, les décisions actuelles des commissaires sportifs ne font que « compliquer » le racing en Formule 1. Il reprend ensuite une remarque de Verstappen et ajoute : « Entre-temps, tu as besoin d’un mode d’emploi pour une manœuvre de dépassement ! Et maintenant, nous avons une situation dans laquelle un pilote doit simplement avoir le nez en avant au moment de la crête, qu’il prenne le virage ou non. «

Horner réclame des « règles du jeu équitables »

Cela doit être « corrigé » de toute urgence, affirme Horner. Toutes les parties concernées doivent « savoir immédiatement ce qui est acceptable ou non jusqu’à la fin de la saison ».

Mais que se passerait-il si personne n’intervenait et que la position actuelle des commissaires sportifs restait inchangée ? Horner ne répond pas à cette question. Au lieu de cela, il souligne une nouvelle fois sa thèse selon laquelle l’intérieur n’est plus décisif, mais que « l’avantage se situe désormais à l’extérieur », « parce que le pilote peut tout simplement freiner plus tard et se plaindre ensuite », selon Horner.

« Historiquement, cela a toujours été la position la plus risquée. Mais maintenant, c’est là que se trouve l’avantage, et il serait important que nous ayons des règles du jeu équitables. Nous ne devrions pas non plus surréglementer la question et approuver un comportement qui ne correspond pas aux principes du sport automobile «

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