Le DTM réfléchit à un raccourcissement des courses pour 2025 : quel rôle joueront l’introduction des E-fuels et une règle de safety-car envisagée
Les courses de DTM seront-elles plus courtes en 2025 ? Le règlement provisoire de la saison à venir stipule qu’une « course de 60 minutes plus un tour » sera organisée le samedi et le dimanche, comme l’année dernière, mais on parle en coulisses d’une réduction de la durée des courses. On parle d’une réduction de cinq minutes. Cela est notamment lié au nouveau carburant entièrement synthétique.
Il devrait remplacer en 2025 le carburant Shell, produit à 50 % à partir de sources durables. « Si la consommation est plus élevée, nous réagirons et adapterons la durée de la course en conséquence. Bien entendu, nous l’examinons au préalable et n’attendons pas deux courses – au risque de voir un participant tomber en panne »,
« Nous jouons la carte de la sécurité et, en cas de doute, nous pourrions réajuster le tir l’année suivante », explique-t-il. Mais on veut d’abord attendre les tests officiels début avril à Oschersleben pour pouvoir évaluer la situation.
L’ADAC sur la consommation : « Il faut essayer dans la voiture en mouvement »
L’introduction du carburant Total, produit de manière 100 % durable et utilisant des déchets issus des vendanges, en est la cause.
On ne sait toutefois pas si ce sera également le cas du carburant synthétique ‘DTM Pro Climate Racing’ de Coryton, qui sera utilisé à partir de la saison 2025 après la faillite de P1 Fuels, d’autant plus que la résistance au cliquetis joue également un rôle dans la consommation.
« Il faut essayer cela dans la voiture en mouvement, et il y avait jusqu’à présent trop peu de possibilités de test pour cela », explique Voss. « Nous voulons aussi avoir les valeurs empiriques de tous les constructeurs – et avec l’Aston Martin, nous ne pouvons le tester que maintenant. Ce n’est pas vraiment prévisible ».
Lui-même part du principe que « la consommation ne sera pas plus élevée. Néanmoins, avec un tel carburant sans contenu fossile, les cartographies seront modifiées ». Cela pourrait également avoir des conséquences sur la consommation.
La réintroduction de la règle du safety-car a également un impact
Mais ce n’est pas la seule raison d’un éventuel raccourcissement des courses : En effet, on réfléchit actuellement à la possibilité de prolonger la durée totale de la course – par exemple d’un tour – lors d’une phase de safety-car comme à l’époque de la classe 1.
L’objectif est de créer un peu de suspense en cas de neutralisation de la course peu avant la fin. Ainsi, s’il ne restait plus qu’un tour à parcourir après le temps de course normal, la phase de safety-car ajouterait un tour supplémentaire et laisserait encore plus de temps pour un sprint final.
Dans les courses de classe 1, on ajoutait deux tours à la fin d’une phase de safety car, et trois tours à la fin de deux phases de safety car. Pour que les voitures ne restent pas sans carburant, il faudrait réduire la distance de course standard.
En outre, une telle modification aurait des répercussions sur le temps de diffusion télévisée de la retransmission en direct, raison pour laquelle le sujet doit également être discuté avec le partenaire TV ProSieben.