L’équipe de l’entraîneur en chef Marcelo Bielsa n’a pas eu cette chance, ce qui fait mal aux Uruguayens quelques jours plus tard. La défaite 1-0 contre la Colombie reste cependant moins un sujet de discussion en raison de l’issue sportive. Ce sont plutôt les affrontements dans les tribunes après le coup de sifflet final qui sont sur toutes les lèvres. Comme des joueurs de la Celeste y ont participé, l’indignation a été grande. La remise en question est en cours.
Bielsa a défendu son équipe avec véhémence avant le match pour la troisième place (dimanche, 2 heures) qui a été relégué au second plan. « Vous me demandez si j’ai peur des sanctions ? Comment pourrais-je avoir peur d’une sanction qui devrait normalement être impossible ? », a demandé le pugnace Argentin. « La seule chose que je peux vous dire : Les joueurs ont réagi comme n’importe quel être humain ».
La fédération nationale s’était déjà exprimée de manière similaire dans un communiqué. Selon ce dernier, des provocations et des agressions auraient eu lieu dans les tribunes contre les supporters et les membres de la famille des joueurs uruguayens. Ces derniers seraient alors intervenus pour se défendre et défendre leurs familles. Parallèlement, des reproches ont été adressés à l’organisateur américain pour son manque de sécurité.
Ce n’est pas la première critique bruyante concernant le déroulement de la Copa. Les Etats-Unis, qui ont déçu sur le plan sportif et ont été éliminés dès la phase de groupes, ont également été critiqués pour les conditions d’entraînement et de jeu – ce qui est particulièrement explosif compte tenu du fait que les Etats-Unis organiseront dans deux ans la Coupe du monde 2026 avec le Mexique et le Canada.
« Ils donnent des conférences de presse et disent : ‘Non, les terrains sont parfaits, les terrains d’entraînement sont parfaits’. J’ai des photos qui montrent que ce ne sont que des mensonges », s’est emporté Bielsa. Les problèmes avaient déjà été signalés à plusieurs reprises avant la compétition. Et pendant le tournoi, d’autres protagonistes s’étaient également exprimés, en particulier le Brésilien Vini Junior et l’entraîneur argentin champion du monde Lionel Scaloni.
Les Nord-Américains ne disent pas : ‘Vous allez avoir une pelouse parfaite’. Ils disent : ‘Nous allons vous donner une pelouse qui a été installée il y a trois jours. Les terrains d’entraînement sont une catastrophe », a déclaré Bielsa, qui a rejeté la défense et la justification des organisateurs : « Nous avons tous une collection des pires terrains ».
Il est clair que la Coupe du monde représentera un autre défi pour les pays hôtes. Si la Copa n’a lieu qu’avec 16 nations, 48 participants seront qualifiés pour la Coupe du monde au final. Onze des 16 sites se trouvent aux États-Unis, qui accueilleront donc une grande partie des 104 matchs, y compris la finale dans le New Jersey.
