Une fois de plus, une procédure contre le président de la FIFA Gianni Infantino a été abandonnée. La fédération internationale a réagi par un communiqué de presse remarquable.
Gianni Infantino est débarrassé d’une nouvelle procédure pénale. Comme l’ont annoncé jeudi la FIFA et les deux procureurs fédéraux compétents, Ulrich Weder et Hans Maurer, l' »affaire Lauber » a été classée.
Il s’agissait de plusieurs rencontres secrètes qui ont eu lieu entre 2015 et 2017 entre Infantino et le procureur fédéral suisse de l’époque, Michael Lauber, ainsi qu’un autre procureur. Lauber, qui voulait faire le ménage dans le football mondial aux côtés de l’ex-ministre de la Justice Loretta Lynch, a déjà trébuché sur cette affaire, Infantino connaît désormais un sort différent. Le président de la FIFA a été accusé d’avoir tenté d’influencer d’autres procédures pénales et d’entraide judiciaire en rapport avec la fédération internationale.
« Il n’y a pas eu d’indices d’accords, de conventions, de décisions, etc. qui auraient eu ou auraient dû avoir des répercussions sur des actes ou des omissions de procédure pénale dans l’ensemble de la procédure « football mondial » », ont toutefois fait savoir Weder et Maurer. Rien n’indiquait que Lauber avait été instrumentalisé.
La FIFA réagit « avec une grande satisfaction «
La FIFA a réagi à la fin de l’enquête par un communiqué de presse remarquablement triomphant. Elle en prend acte « avec une grande satisfaction » : « Le résultat de cette enquête n’est évidemment pas du tout surprenant. La seule chose surprenante est qu’il ait fallu autant de temps pour arriver à cette conclusion déjà si évidente à l’avance ». Selon lui, la FIFA est « aujourd’hui une organisation propre, très bien gérée et solide ».
Infantino est cité en ces termes : « C’est une victoire totale, claire et nette pour moi, pour la nouvelle FIFA et pour la justice ! Il est désormais clair pour tout le monde que les accusations portées contre moi n’étaient que des tentatives désespérées de personnes pauvres, jalouses et corrompues pour attaquer ma réputation. Si ces gens avaient un tant soit peu de dignité, ils devraient au moins avoir la décence de s’excuser pour leurs actions et les dommages qu’ils ont causés. «
