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Comment Racing Bulls se défend contre les accusations d’autres écuries de Formule 1

Une simple copie de Red Bull et injuste envers les autres écuries ? Peter Bayer, le teamboss de Racing Bulls, se défend ainsi contre les accusations de la concurrence en Formule 1

Que se passerait-il si Racing Bulls faisait un grand bond en avant avec la technologie Red Bull et se retrouvait tout à coup en milieu de peloton de Formule 1 ? C’est un scénario qui donne par exemple des maux de tête au patron de McLaren, Zak Brown. Il craint en effet pour l’équilibre des forces si une équipe profite trop d’une autre

Le reproche d’une collaboration trop étroite entre deux constructeurs n’est pas nouveau. Il est toujours évoqué lorsqu’une coopération est intensifiée et qu’il y a une chance que cela permette à une équipe d’être nettement plus rapide qu’auparavant. C’est le cas actuellement de Racing Bulls, l’ancienne AlphaTauri.

Mais le directeur général de Racing Bulls, Peter Bayer, ne veut pas laisser passer cela sans réagir. Dans un entretien avec RacingNews365, il déclare : « Avoir du succès est le moyen le plus simple de se rendre impopulaire. C’est la première chose que l’on apprend en Formule 1 ».

« Tant que tu es en dernière position, les gens ne remarquent même pas que tu es là. Mais si tu commences à frapper à leur porte, ils te combattront avec tout ce qu’ils ont. « 

Bayer affirme que la crainte d’une action déloyale est infondée

Mais dans le cas concret, la crainte des autres équipes n’est pas fondée, estime Bayer, qui se réfère à son propre passé à la Fédération internationale de l’automobile (FIA), où il a travaillé comme directeur général de la Formule 1. Il sait donc exactement à quel point la technique et les éventuelles coopérations sont surveillées de près.

« Et bien sûr, tout est observé de manière d’autant plus intensive lorsque les équipes collaborent étroitement », explique Bayer. C’est le cas des Racing Bull et de Red Bull. Mais jusqu’à présent, la FIA n’a rien trouvé à redire. Au contraire. « On a dit qu’il s’agissait [pour notre voiture] d’un concept différent [de celui de Red Bull] », explique-t-il. « Nous ne sommes donc pas inquiets. « 

Le combat reste celui de David contre Goliath

D’autant plus qu’il lui tient à cœur d’être « dur mais juste » avec Racing Bulls en Formule 1. Et malgré toutes les inquiétudes concernant une collaboration étroite avec Red Bull, il ne faut pas oublier d’où vient Racing Bulls : à savoir du fond du classement.

Bayer : « Si l’on additionne les points des quatre dernières équipes au classement des constructeurs 2023, on obtient moins de points que l’équipe en P6. Cela signifie qu’en Formule 1, il s’agit en fin de compte de ressources, mais de nos jours aussi d’efficacité. Je pense donc que les équipes situées plus loin ont besoin d’un certain soutien pour rester compétitives ».

Les petites équipes n’ont tout simplement pas la possibilité de rivaliser avec les plus grandes équipes par leurs propres moyens, que ce soit sur le plan financier ou sportif, poursuit Bayer.

« La réalité est la suivante : Les dix équipes ne gagnent pas toutes de l’argent avec la Formule 1. C’est pourquoi nous devons veiller à ne pas réagir de manière excessive à la paranoïa de certaines personnes « 

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