Ferrari est plutôt satisfaite de son vendredi à Suzuka, même si elle n’a pas encore pu exploiter tout son potentiel – Aucune chance contre McLaren?
Les débuts du Grand Prix du Japon à Suzuka ont été prometteurs pour Ferrari, même si les séances d’essais ont été interrompues à plusieurs reprises par de nombreux drapeaux rouges. Lewis Hamilton a terminé quatrième à 0,430 seconde, suivi de près par Charles Leclerc (+0,472), qui n’a pu que se classer septième.
Malgré tout, les pilotes se montrent optimistes après la journée de vendredi et estiment que la Scuderia peut s’appuyer sur une base solide. Leclerc, en particulier, est satisfait de sa journée malgré des conditions difficiles. « Je l’ai trouvée plutôt positive. J’ai essayé tellement de choses aujourd’hui et c’était donc une journée très instructive », explique le Monégasque après les sessions.
Mais les interruptions incessantes ont rendu difficile la mise en place d’un tour propre. « Nous n’avons pas tout réuni, mais je pense que la performance est meilleure qu’il n’y paraît sur le papier », poursuit Leclerc. Surtout sur un circuit comme Suzuka, qui exige des réglages précis, c’est un défi.
A cela s’ajoute une grande inconnue : le vent. « Je pense que tout ce que nous avons appris aujourd’hui sera complètement différent demain en raison des grands changements de vent. Ce sera un grand changement, surtout sur un circuit comme celui-ci », souligne-t-il.
Pour Lewis Hamilton, qui a rejoint Ferrari il y a quelques semaines seulement, cette première journée de travail avec la Scuderia au Japon a également été passionnante : « C’était vraiment une belle journée. Ce circuit est tout simplement incroyable – il ne cesse jamais de vous enthousiasmer quand vous le conduisez », s’est enthousiasmé le Britannique.
Mais malgré ces impressions positives, il y a encore du travail pour l’équipe : « Nous avons tout passé en revue, mais nous devons encore trouver de la performance – nous ne sommes pas les plus rapides en ce moment », admet Hamilton. Il se montre toutefois confiant dans la capacité de l’équipe à progresser avec les bons ajustements. « Nous avons une bonne base », précise-t-il.
Leclerc : McLaren sur une autre planète
En revanche,
Leclerc peste un peu contre le manque de temps de conduite. « C’était frustrant parce que je n’ai jamais réussi à boucler un tour propre, soit à cause du trafic, soit à cause d’un drapeau rouge, puis d’un autre, puis d’un autre », explique-t-il en décrivant les problèmes de la journée.
Malgré tout, ce fut un vendredi précieux : « Nous avons fait beaucoup de changements et c’était une bonne journée. J’ai beaucoup appris sur cette voiture aujourd’hui et j’ai peut-être compris ce dont j’avais davantage besoin pour les prochaines courses ».
Le Monégasque analyse également la concurrence avec attention – et en tire une conclusion sans équivoque : « Nous devons être prudents, car McLaren semble être sur une autre planète ». En effet, les bolides de Papaye s’étaient révélés être la référence au cours de la journée.
Pour cela, chaque kilomètre d’entraînement l’aide : « De week-end en week-end, je me familiarise avec l’environnement et la voiture – il s’agit de se souvenir de tout dans le cockpit et d’assimiler les différents réglages ».
Le septuple champion du monde souligne qu’il se sent de plus en plus à l’aise au volant de la Ferrari : « J’essaie plus de choses, je comprends mieux les changements de réglages et j’arrive peu à peu au point où je peux orienter la voiture dans la bonne direction. Je sais maintenant mieux quels sont les outils à ma disposition pour mettre la voiture dans une meilleure position ». Son objectif à long terme est de combler l’écart avec les leaders avec Ferrari – même si McLaren semble actuellement hors de portée à Suzuka.
Hamilton veut continuer à apprendre
Pour Hamilton, en attendant, la priorité reste de s’acclimater à son nouvel environnement. « Je ne me suis pas vraiment concentré sur ce que faisaient les autres, j’ai surtout essayé d’apprendre le plus possible et de continuer à grandir avec l’équipe », explique-t-il.