José Mourinho est désormais officiellement l’entraîneur de Fenerbahçe. Sa présentation n’a pas manqué de pathos.
Dès samedi soir, Mourinho avait annoncé dans une courte vidéo qu’il devenait entraîneur de Fenerbahçe. Moins de 24 heures plus tard, des dizaines de milliers de fans ont envahi le stade Ülker du vice-champion turc pour assister à l’arrivée du Portugais. Un spectacle qui n’est normalement offert qu’aux acteurs qui sont sur le terrain plutôt que sur la ligne de touche. Ce n’est pas le cas de « The Special One ».
Peu après 19 heures, heure locale, Mourinho est entré sur la pelouse avec le président de Fenerbahçe, Ali Koc, en traversant un tapis bleu, s’est rendu sur un podium installé et a signé un contrat qui, selon les médias, devrait courir jusqu’en 2026. Pendant ce temps, les supporters ont brûlé des engins pyrotechniques et célébré Mourinho en scandant des chants. Un fan s’est précipité sur le podium pour se jeter au cou de Mourinho. Ce dernier a réagi calmement et a posé pour une photo commune.
Koc a qualifié Mourinho d' »un des cinq meilleurs entraîneurs de l’histoire » et a déclaré qu’il s’agissait d’un « jour historique pour notre club ». Auparavant, la présentation du coach avait déjà été extrêmement extravagante. Sur les réseaux sociaux, Fenerbahce a posté des photos de Mourinho contemplant le stade Ülker depuis l’avion. Plus tard, des images de l’atterrissage à l’aéroport ont suivi, ainsi qu’une photo du joueur de 61 ans sur un bateau avec le drapeau turc en arrière-plan.
Lors de sa présentation, Mourinho a continué à jouer la carte du pathos : « C’est une grande responsabilité, je fais désormais partie de la famille », a déclaré Mourinho sous un tonnerre d’applaudissements des fans. Normalement, un entraîneur n’est célébré et aimé qu’après des victoires, mais « dans ce cas, je ressens l’amour avant les victoires », a poursuivi Mourinho. « Ce maillot est ma peau », a-t-il poursuivi en brandissant un maillot extérieur. « Vos rêves sont désormais mes rêves ».
Mourinho succède à Istanbul à Ismail Kartal, dont le contrat expire le 30 juin. Sous la direction de Kartal, Fenerbahçe avait certes récolté 99 points impressionnants la saison dernière, mais cela ne lui avait permis que de se classer deuxième derrière son rival Galatasaray (102 points). Koc a annoncé : « Cette signature aujourd’hui est un signe avant-coureur du niveau auquel nous voulons amener Fenerbahce ».
