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Carlos Sainz : la sécurité de la piste aurait dû être plus rapide

La Ferrari F1-75 en feu lors du Grand Prix d’Autriche 2022 et comment Carlos Sainz a vécu les opérations d’extinction qui ont suivi au virage 4

Le pilote Ferrari Carlos Sainz critique l’intervention des officiels sportifs lors du Grand Prix d’Autriche 2022 sur le Red Bull-Ring près de Spielberg. En effet, selon lui, les premiers secours ont mis trop de temps à arriver sur sa voiture en feu après qu’il l’ait garée dans la zone de dégagement du virage 4.

Sainz : « Je pense que tout ce processus a été un peu lent. Nous devons définitivement regarder cela pour voir ce qui aurait pu se passer un peu plus rapidement ».

En effet, il s’écoule environ 25 secondes entre le moment où la voiture est garée dans la zone de dégagement et le moment où le premier assistant de l’escadron de sécurité atteint la voiture. Une dizaine de secondes plus tard, le secouriste a réussi à combattre l’incendie à l’arrière de la Ferrari F1-75 avec son extincteur.

Critique également de McLaughlin, pilote d’IndyCar

Le pilote d’IndyCar Scott McLaughlin critique lui aussi la durée de l’opération. Il a écrit sur Twitter : « [C’est] fou le temps qu’il a fallu pour que les secours arrivent à Carlos Sainz ». McLaughlin associe ce message à des « remerciements à l’équipe de sécurité de l’IndyCar ».

Une des raisons pour lesquelles les opérations d’extinction n’ont pas eu lieu plus tôt est que la Ferrari se trouvait sur une partie en pente de la zone de dégagement et qu’elle reculait en direction du circuit. Le secouriste arrivé sur place a donc dû sécuriser la voiture (avec un bloc sous la roue avant droite) avant de pouvoir commencer à combattre l’incendie.

Pourquoi Sainz est d’abord resté dans la voiture

C’est ainsi que Sainz a vécu la situation : « J’ai vu le feu dans les rétroviseurs. En même temps, j’ai appuyé sur le frein. Mais lorsque j’ai voulu sortir, j’ai remarqué que la voiture roulait en arrière. Je ne voulais pas quitter la voiture et la laisser rouler en arrière de manière incontrôlée ».

Il aurait crié aux gardiens sportifs de venir l’aider et de mettre quelque chose sous les pneus. « Mais à un moment donné, le feu était si grand que j’ai vraiment dû sortir », explique Sainz. « C’était, je crois, juste au moment où un gardien sportif est venu arrêter la voiture ». Et sur ce, Sainz s’est rapidement mis en sécurité.

Qu’il soit passé auparavant – après la perte soudaine de puissance due à une panne moteur – devant plusieurs postes de gardes sportifs avant d’arrêter sa voiture, Sainz ne le mentionne pas. De même qu’après l’apparition de la panne moteur avant le virage 4, il a traversé la piste sur la gauche et donc sur la ligne idéale, où théoriquement des liquides auraient pu s’écouler – au point de freinage avant un virage délicat.

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