Boris Becker a dû troquer son domicile du quartier londonien de Wimbledon contre une cellule. Si l’on en croit la justice britannique, l’ancien as du tennis ne retournera plus chez lui, même après sa peine de prison.
Boris Becker risque d’être expulsé de Grande-Bretagne. C’est du moins ce que rapporte le « Daily Mail » en se référant à la situation juridique au Royaume-Uni.
Becker réside depuis 2012 dans le quartier londonien de Wimbledon, non loin de l’emblématique complexe de tennis, dont il a remporté trois fois le tournoi du Grand Chelem. Bien que la métropole des bords de la Tamise soit son lieu de vie, Becker n’a pas la nationalité britannique. L’ancien as du tennis devrait donc être expulsé du pays, comme tout autre étranger ayant passé plus de douze mois dans une prison britannique. Becker doit purger une peine de deux ans et demi d’emprisonnement pour avoir fait obstruction à l’insolvabilité.
Becker dépasserait la durée minimale d’incarcération
Comme Becker devra probablement purger au moins la moitié de sa peine avant de pouvoir demander une libération anticipée, il dépasserait également la durée minimale d’incarcération de douze mois, qui est la base d’une expulsion.
L’avocat-conseil de Becker a encore la possibilité de faire appel de la condamnation. Jusqu’à ce que cela se produise et qu’un tribunal se prononce sur une telle demande éventuelle, Becker devrait rester en détention.
