La conférence State of Play a été consacrée à Gran Turismo 7. Une bande-annonce de 30 minutes donne un premier aperçu du gameplay et des modes. On comprend vite qu’il s’agit d’un voyage dans le passé.
Dans un mois à peine, le moment sera venu. Gran Turismo 7 sortira en exclusivité sur PlayStation 4 et 5, après environ un an de retard. Contrairement à ce qui a été annoncé depuis longtemps, les joueurs pourront donc aussi faire tourner les pneus sur les consoles d’ancienne génération.
Pour donner un avant-goût, Polyphony Digital et Sony ont présenté aux fans une mise en bouche. Une bande-annonce de 30 minutes montre ce qu’il y a à voir.
Dès les premières minutes, on comprend que la marche arrière est enclenchée – c’est un retour aux sources. Cela devrait surtout réjouir ceux qui ont regretté une chose dans le précédent Gran Turismo Sport : une carrière hors ligne.
Comme le suggère l’ajout du nom Sport, ce volet était principalement axé sur la compétition en ligne. Mais cela a suscité des critiques dès le lancement. Le studio de développement japonais a certes réagi en proposant une campagne hors ligne, mais celle-ci s’est avérée très maigre : quelques classes de course, dont différentes coupes. Un développement, un fil conducteur ? Pas de quoi se réjouir
Pour devenir la star de la ville avec peu de moyens
Dans le nouveau volet, cela devrait à nouveau changer. Le pilote démarre avec quelques pièces dans une ville fictive. Celle-ci apparaît sous la forme d’une carte sur laquelle se trouvent différents lieux. Ceux-ci peuvent être visités, mais doivent être débloqués au fur et à mesure. Enfin, il s’agit de gagner des courses, de l’argent et d’acheter de nouvelles voitures ou d’améliorer sa voiture. Au total, plus de 400 voitures sont disponibles.
Ceux qui n’ont que peu de pièces à disposition peuvent les acheter d’occasion à prix réduit. Elles sont désormais disponibles dans le Brand Central déjà connu et ceux qui veulent se vanter virtuellement peuvent également acquérir des voitures légendaires. Le fameux mode Monde, qui existait déjà dans Gran Turismo 4, fait ainsi son retour.
Avec des battements pour se détendre ou atteindre des performances maximales
Une fois dans ce monde, le pilote saute dans une Porsche Carrera Speedster ’56. Toutefois, ce n’est pas pour démontrer sa rapidité, mais plutôt son sens du rythme. Les débutants peuvent ainsi tester la voiture et effectuer des réglages en toute décontraction sur une musique « rapide ou motivante ». Les plus expérimentés en font simplement une course contre la montre avec des points de contrôle.
Celui qui a besoin d’une petite collation peut choisir le café sur la carte. Au lieu d’une carte des boissons et des plats, il y a des « livres de menu » avec différentes activités. Une fois celles-ci terminées, de nouvelles voitures et d’autres éléments sont disponibles.
Une fois les premiers tours de piste effectués, il est possible de démontrer ses compétences dans le centre de licences. Grâce à différents examens, le pilote apprend des techniques qui peuvent être utiles dans le voyage GT7. En outre, des certificats de licence sont également disponibles.
Pour que la voiture s’améliore également, il est possible d’acheter de nouvelles pièces de tuning. Après quelques manipulations, une voiture relativement peu spectaculaire peut devenir l’attraction de la course. Avec des changements de temps et de météo optimisés, l’environnement doit également être un plaisir pour les yeux.
Conditions météorologiques réalistes
Selon l’emplacement du circuit, les températures et les probabilités de précipitations sont adaptées. En cas de pluie, des flaques d’eau se forment et les circuits doivent en outre sécher de manière réaliste. Cela pourrait établir de nouveaux critères, du moins au sein de la série. La simulation de course iRacing y aspirait dernièrement.
À propos d’optique : l’overlay et le menu devraient être familiers aux joueurs de GT-Sport. En effet, à part la World-Map, rien n’a changé ici. La fonction permettant de prendre des photos et de créer des collages (scapes) ressemble à celle de son prédécesseur.
Bien sûr, le multijoueur est à nouveau disponible. Soit par écran partagé sur un seul écran, soit en ligne. Celui-ci est identique à Gran Turismo Sport.
Certes, Polyphony Digital met la marche arrière, mais en aucun cas sans avancer. Ce qui était bon dans Gran Turismo Sport reste. Ce qui a été critiqué a été pris en compte par les développeurs. De plus, le mode carrière de Gran Turismo 4, déjà connu et apprécié des fans, n’est pas simplement réchauffé, mais l’idée est élargie à d’autres contenus et modes.
Seules les nouvelles conditions météorologiques pourraient faire déraper cette partie. Sinon, elle offre quelque chose à chacun, qu’il soit nouveau au volant, pilote de longue date ou fan d’arcade et de simulation.
