dimanche, septembre 8, 2024
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Après une glissade au virage 3, Leclerc a pris lui-même la mauvaise décision concernant les pneus

L’enregistrement radio de Ferrari montre que c’est Charles Leclerc lui-même qui a pris la mauvaise décision d’utiliser des pneus intermédiaires : Un dérapage au virage 3 a-t-il été le déclencheur?

Pour Charles Leclerc, la course de Formule 1 de Silverstone s’est terminée très tôt après une mauvaise décision. Le pilote Ferrari était l’un des rares pilotes à être rentré aux stands dès le début de la pluie et à avoir récupéré des pneus intermédiaires – une mauvaise décision.

Parce que la piste n’était pas encore assez mouillée, le coup de poker n’a pas fonctionné. Leclerc a perdu énormément de terrain sur ses concurrents en slicks et a tellement endommagé ses pneus qu’il a quand même dû aller chercher de nouveaux pneus intermédiaires lorsque ses concurrents ont été contraints de passer aux intermédiaires quelques tours plus tard.

Amer du point de vue du Monégasque : Il a été le seul pilote à gâcher une bonne occasion de marquer des points. Avec Guanyu Zhou, Esteban Ocon et Sergio Perez, seuls les pilotes de l’arrière du peloton ont pris le risque.

Mais comme le montre le protocole radio entre Leclerc et son ingénieur de course Bryan Bozzi, il ne s’agissait pas d’une erreur stratégique de Ferrari. Au contraire, Leclerc a lui-même demandé activement les intermédiaires et a ainsi gâché sa course.

Ingénieur : « Pluie d’intensité supérieure dans deux ou trois tours ».
Ingénieur : « Nous attendons maintenant une pluie plus forte. Elle va bientôt arriver ».
Ingénieur : « La pluie forte devrait durer deux ou trois tours, puis s’arrêter, et ensuite il pourrait pleuvoir à nouveau ».
Ingénieur : « Le virage 15 est mouillé ».
Ingénieur : « Les leaders restent encore dehors ».
Ingénieur : « Cela devrait rester ainsi pendant trois ou quatre tours ».
Ingénieur : « Les temps au tour parlent toujours en faveur des slicks. Inters à 1:40 minutes ».
Ingénieur : « Pluie plus forte dans la voie des stands, intensité deux à trois ».
Leclerc : « Combien de temps cela dure-t-il ? »
Ingénieur : « Dix minutes de plus ».
Ingénieur : « Les leaders restent toujours dehors ».
Leclerc : « Préparez-vous ».
Ingénieur : « Nous nous attendons à ce que ce soit le plus fort actuellement et que cela dure dix minutes. « 

Peu après, Leclerc glisse légèrement à côté de la piste dans le virage 3, ce qui l’incite sans doute à vouloir passer aux intermédiaires.

Leclerc : « Box ».
Ingénieur : « Compris ».

Mais lorsque Leclerc passe la zone Copse, Maggotts et Becketts quelques virages plus tard, il semble changer d’avis.

Leclerc : « Attendez une seconde avant de vous arrêter au stand, car certaines parties du circuit sont assez sèches ici ».

Mais c’est sur la ligne droite du hangar qu’il prend sa décision finale.

Leclerc : « Box, box ».
Ingénieur : « Compris, box. Nous passons aux inters. Les leaders restent encore dehors ».

Après la course, Leclerc a admis que c’était « clairement la mauvaise » décision, car il roulait parfois 15 secondes plus lentement par tour que les leaders.

« Avec cette décision, avec le message que j’ai reçu et les informations que j’avais dans la voiture, j’ai eu le sentiment que c’était la bonne », dit-il. « Il pleuvait assez fort au virage 15. On m’a dit qu’il allait pleuvoir très fort dans ce tour, alors je me suis arrêté et j’ai essayé de m’y adapter ».

« Mais la pluie n’est arrivée que huit ou neuf tours plus tard. C’était évidemment la fin de notre course à partir de ce moment-là », a ajouté le Monégasque, qui n’a finalement terminé que 14e.

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