Certains joueurs FUT de l’EA SPORTS FC 24 tentent de tirer profit de l’objet en bronze d’Agyemang Diawusie, le joueur professionnel de Ratisbonne décédé. Le développeur n’a pas encore réagi.
Une « terrible nouvelle » a dû être annoncée mardi par le SSV Jahn Regensburg : Le milieu de terrain Agyemang Diawusie est décédé à seulement 25 ans. « La famille du Jahn partage le deuil des survivants et a une pensée pour la famille d’Agyemang, ses parents, ses amis proches et ses compagnons de route. En raison de la terrible situation et par respect pour sa famille, nous demandons à ce que leur vie privée soit respectée », peut-on lire dans le communiqué du club du Haut-Palatinat.
Mais si le deuil règne d’un côté, certains joueurs de l’équipe de football Ultimate montrent un autre visage dans EA SPORTS FC 24. A savoir celui de l’appât du gain. Ainsi, l’objet en bronze de l’ancien joueur professionnel de Regensburg a été acheté et remis sur le marché des transferts à un prix bien plus élevé. Si l’objet du milieu de terrain coûtait jusqu’à présent en moyenne 200 pièces, ce prix est passé à 6.000 pièces actuellement. Ici et là, il y a aussi des cas isolés où la somme maximale est demandée. Celle-ci s’élève à 10.000 pièces.
L’objet Diawusie n’est pas un cas isolé
Après la mort de Diawusie, on peut s’attendre à ce qu’EA SPORTS retire la carte des packs. Ceux qui possèdent un objet peuvent toutefois continuer à le mettre en place – et c’est précisément ce que les vendeurs veulent exploiter. Tous ceux qui souhaitent éventuellement acheter la carte en guise de souvenir devront passer à la caisse. Ce n’est d’ailleurs pas le premier incident de ce genre. Des pratiques similaires ont déjà été observées après le décès de Davide Astori, Junior Malanda ou Miguel Van Damme. Dans le cas de ce dernier, l’éditeur a réagi en adaptant la fourchette de prix.
Dans le contexte de Diawusie, EA SPORTS n’a pas encore réagi, que ce soit au niveau des packs ou de la fourchette de prix sur le marché des transferts. Le fait que cela soit nécessaire donne une nouvelle fois une mauvaise image à une partie de la communauté locale