Le moment avant le grand combat : voici comment les pilotes de l’ADAC GT Masters gèrent la pression avant le départ – Des rituels intéressants avant le début de la course
Certains sportifs automobiles misent sur un porte-bonheur, d’autres pratiquent un rituel particulier avant la course. Les pilotes du championnat GT allemand abordent leurs tâches de manière plutôt rationnelle. La plupart d’entre eux se préparent à la course par un entraînement d’assouplissement et de réaction ou se détendent tout simplement. Mais il y a des exceptions.
Comme beaucoup de ses collègues, Jan Marschalkowski fait des exercices d’échauffement avant les essais chronométrés et avant la course, même sur la grille. Une fois assis dans la voiture, le jeune homme de 19 ans ne démarre pas avant d’avoir tapé une fois dans ses mains. « Je ne sais pas pourquoi je fais ça. Je suis assis dans le cockpit, le tour d’introduction est prévu et je tape une fois dans mes mains. Ce n’est qu’ensuite que le départ est donné », raconte le pilote du Mercedes-AMG Team ZVO.
Mick Wishofer mise lui aussi sur un rituel spécial au volant de la Lamborghini Huracan GT3 Evo. « J’enfile d’abord mes gants dans la voiture, d’abord le droit, puis le gauche. Si je ne faisais pas cela, j’aurais inconsciemment le sentiment étrange que tout ne se passe pas comme prévu », révèle le pilote de l’équipe Emil Frey Racing.
Niklas Krütten a une autre recette : il ignore le stress. Le pilote BMW de Schubert Motorsport : « Juste avant, je ne parle pas du tout de la course, mais de toutes sortes de sujets, comme par exemple la météo, et je me mets donc au volant en toute décontraction ».
Le pilote de Lambo Maximilian Paul de Paul Motorsport suit une approche similaire. Il parle beaucoup, car « quand je bavarde, je suis détendu… »
En revanche, l’approche de Christian Engelhart est analytique. Après des exercices d’étirement et d’activation, il discute avec ses ingénieurs du set-up final de sa Porsche 911 GT3 R. « C’est l’ingénieur qui prend la décision finale, je me déconnecte ensuite et je me détends », explique le pilote de l’équipe Joos Sportwagentechnik.
Raffaele Marciello monte toujours dans la voiture du même côté depuis ses années de formule. « Lorsque je courais encore en Formule 3 et en Formule 1, je montais toujours dans la voiture par la gauche. Il n’est pas possible de faire autrement dans l’ADAC GT Masters », explique le leader du classement de l’équipe Landgraf.
« Se reposer et ne pas se laisser aller à la folie », telle est la devise de Christopher Haase. Son jeune collègue de l’équipe Land-Motorsport, Salman Owega, est du même avis, sa devise : « Toujours garder la tête froide…