Après la deuxième honte du Clasico en l’espace de quelques mois, Carlo Ancelotti est sous le feu croisé des critiques. Mais les mécanismes du business n’ont pas vraiment de prise sur l’entraîneur le plus titré de l’histoire du Real Madrid.
Le Real Madrid a encore un peu de mal à digérer la deuxième honte du Clasico en 78 jours. La lourde défaite 5-2 en finale de la Supercopa, ce « mauvais match », a, selon l’entraîneur en chef Carlo Ancelotti, « durement touché les royalistes, mais cela ne nous a pas coulés ».
En Liga, le Real a cinq points d’avance sur son rival – et seulement un de moins que l’Atletico. La confiance est de mise lorsque le Celta Vigo se rendra à Bernabeu jeudi soir dans le cadre de la Copa del Rey. « La Copa nous donne l’occasion de laisser la Supercopa derrière nous et de regarder de nouveau vers l’avant après avoir reculé avec un tas d’erreurs », estime Ancelotti.
Qu’est-ce qui doit être amélioré au plus vite ? Le travail contre le ballon. Lors de la démonstration du FC Barcelone, Ancelotti avait notamment constaté « un manque de disponibilité pour le travail défensif dans toute l’équipe ». Quelque chose qui devrait pouvoir être rapidement corrigé. « Maintenant, nous voulons avoir la bonne réaction, car nous avons encore de bonnes chances dans toutes les compétitions », a déclaré Ancelotti lors de la conférence de presse du jour du match mercredi.
Ancelotti : « Je ne veux pas m’engager dans cette voie »
La presse internationale et nationale n’a pas ménagé ses critiques après l’humiliation en Arabie saoudite, mais Ancelotti ne s’est pas laissé faire, du moins en apparence. La réplique claire de l’homme de 65 ans : « Je ne veux pas m’engager à être le meilleur entraîneur un jour et le plus stupide le lendemain. Car, grâce à mon expérience dans ce domaine, je sais que je ne suis ni le meilleur ni le plus stupide des entraîneurs ».
Avant la défaite contre Barcelone, le Real était resté invaincu pendant huit matches consécutifs. Il s’agit d’entamer une nouvelle série jeudi. Ancelotti sera alors lui aussi sous les feux de la rampe, notamment en raison de sa composition et de sa tactique douteuses.