Alors qu’AF Corse et ASP remportent les victoires au GTWC Europe de Brands Hatch, WRT est à la peine – Rossi a identifié un point faible chez lui
Valentino Rossi a marqué ses premiers points dans le GT-World-Challenge (GTWC) Europe le week-end dernier. Lors des deux courses d’une heure sur le circuit de Brands-Hatch dans le Kent, l’ancienne légende du MotoGP s’est classée 13e et 8e. Il a ainsi marqué ses premiers points en GTWC lors de la course 2, en compagnie de Frederic Vervisch sur l’Audi WRT 46.
38 (Wilkinson/Bell), qui s’était spectaculairement envolée dans la forêt un an plus tôt.
Rossi a passé la main en 15e position à Vervisch, qui a revu la piste en 13e position. C’est d’ailleurs à cette place qu’il a franchi la ligne d’arrivée, manquant ainsi les points.
46 a de nouveau gagné deux places. Rossi est rentré en huitième position
L’Italien sait exactement ce qu’il lui reste à faire : « Lors des essais, on peut se concentrer sur le fait de pousser [lentement] la voiture à la limite. Lors d’un week-end de course, et surtout en course, c’est différent. On n’a pas cinq tours pour se mettre dans le bain. Il faut y aller et, bang, faire son tour le plus rapide possible ».
Ce n’est pas si facile quand on a beaucoup de voitures autour de soi, poursuit l’homme de 43 ans. « Pour moi, il y a encore une grande différence avec les bons pilotes sur ce point. Je dois encore travailler là-dessus. «
Le rythme de Rossis s’est accru au fil du temps, lorsqu’il s’est retrouvé sous la pression de Thomas Drouet dans la Mercedes ASP 87 (Drouet/Stevenson). Il a augmenté son rythme et a réalisé plusieurs tours dans la zone 1:23 dans la phase finale. C’est également là que se situaient les temps des pilotes de pointe. Il a maintenu Drouet à 0,7 seconde derrière lui. Ce fut macabre, car la Mercedes ASP a encore reçu une pénalité de temps qui l’a fait sortir des points.
« J’ai pu améliorer mes temps au tour, surtout en fin de course, lorsque je me sentais plus à l’aise dans la voiture et sur la piste. J’ai vraiment apprécié cela », a déclaré Rossi à propos de la fin de la deuxième course.
Les temps au tour en qualifications et en course montrent bien ce que Rossi veut dire : il met trop de temps à atteindre la vitesse. Lors des courtes séances de qualification, où le pneu ne connaît un pic que pendant un ou deux tours, il manque nettement les temps de Vervisch. En course, il se rapproche du Belge.
Lors des qualifications, Vervisch a été plus de trois quarts de seconde plus rapide que le « docteur » (1:22.956 contre 1:22.173 minutes). Lors de la deuxième course, le meilleur tour de Vervisch était de 1:23.704, celui de Rossi de 1:23.852. Les données de la course 1 sont manquantes car le GTWC Europe n’a pas fourni la grille de temps correspondante.
Première victoire de Ferrari en Sprint Cup depuis 2015
Les victoires ont été remportées par les pole-sets respectifs sur le vénérable circuit de Grande-Bretagne, avec des victoires départ-arrivée. Lors de la première course, Ulysse de Pauw et Pierre Alexandre Jean ont ainsi assuré la première victoire de Ferrari en Sprint Cup depuis près de sept ans – Norbert Siedler et Marco Seefried avaient alors triomphé sur une Ferrari 458 GT3 à Misano.
L’Audi WRT 89 (Boguslawski/Marciello) la troisième.
La deuxième course a été une affaire entendue pour Timur Boguslawski et Raffaele Marciello dans la Mercedes ASP. Vanthoor et Weerts, qui étaient la référence au sein de WRT, ont à nouveau terminé deuxièmes. La troisième place est revenue à l’ASP-Mercedes 88 (Gounon/Pla). Cette dernière rattrapait une place sur le podium, car lors de la première course, le duo était d’abord en deuxième position, avant de retomber en quatrième position lors de l’arrêt au stand.
La prochaine course du GTWC Europe sera à nouveau un week-end de sprint. Du 13 au 15 mai, l’ancien circuit de Formule 1 de Magny-Cours accueillera le troisième week-end de la saison