Robert Lewandowski a été formé par les meilleurs entraîneurs du monde. L’attaquant du FC Barcelone a évoqué ses difficultés initiales avec Pep Guardiola, la « figure paternelle » de Carlo Ancelotti – et comment Jürgen Klopp l’a changé.
La grande carrière de footballeur de Robert Lewandowski a commencé avec son transfert de Lech Posen au Borussia Dortmund à l’été 2010. Il y a d’abord rencontré Jürgen Klopp, puis, après son transfert au FC Bayern en 2014, il a pu travailler sous Carlo Ancelotti et Pep Guardiola.
Dans le podcast de l’ancien international anglais Rio Ferdinand, le Polonais a parlé de la manière dont les trois entraîneurs l’ont marqué et de ce qui les distingue. L’homme de 36 ans s’est également extasié sur Guardiola, mais il a aussi eu quelques mots critiques. « En tant qu’homme, il était difficile pour les joueurs, car il était à l’époque si brillant dans la tactique du football qu’il pensait : S’ils me suivent, ils vont gagner », a expliqué Lewandowski, qui s’est entraîné sous les ordres de l’Espagnol de 2014 à 2016.
Mais l’attaquant a également reconnu une évolution chez Guardiola, avec lequel le FC Bayern a remporté trois titres de champion et deux coupes d’Allemagne. « Dans les périodes ultérieures, j’ai vu qu’il avait changé. Je pense qu’il a réalisé que le fait d’être plus humain et plus ouvert l’aidait parfois plus que la tactique ». Lewandowski lui-même affirme que la tactique est certes importante, mais que lors des matchs contre une grande équipe, « d’autres choses peuvent faire la différence entre la victoire et la défaite ».
Lewandowski, qui sera absent samedi lors du déplacement de Barcelone à Vigo en raison d’une blessure au dos, s’est montré impressionné par la méticulosité de Guardiola. « Il s’est beaucoup concentré sur les détails à l’entraînement. Des choses auxquelles je n’avais jamais pensé avant, mais même les rondos étaient si importants pour lui. «
Ancelotti « comme un père ou un oncle »
En été 2016, Guardiola a été remplacé par Carlo Ancelotti, qui a toutefois été licencié dès la fin septembre 2017. Lewandowski a toutefois eu suffisamment de temps pour se faire une idée de l’Italien. « Ancelotti est comme un père ou un oncle. Il peut venir te voir, il peut te dire pourquoi tu n’es pas heureux, il peut parler de tout », s’est-il enthousiasmé à propos des “soft skills” du coach du Real Madrid.
Il ne fait aucun doute que Jürgen Klopp les possède également, lui qui a une valeur toute particulière pour Lewandowski. « J’ai perdu mon père à l’âge de 16 ans, j’étais donc très renfermé », s’est souvenu le Polonais. « Je suis allé le voir pour lui parler et nous avons parlé pendant une heure et demie. Je n’ai pas tout compris parce que je n’étais en Allemagne que depuis peu. Mais ce n’est pas ce dont nous avons parlé qui était important, c’est qu’il m’ait parlé comme ça ».
Cette conversation a dû avoir lieu à l’automne 2011, c’était la deuxième saison de Lewandowski à Dortmund. « Deux jours plus tard, nous avons gagné 4-0, j’ai marqué un hat-trick et donné une passe décisive » – ce que Lewandowski a réussi le 1er octobre 2011 contre le FC Augsbourg. « Je me suis dit : Qu’est-ce qui peut avoir changé à ce point ? », poursuit Lewandowski. Les discussions avec Klopp auraient déclenché quelque chose en lui. « J’en avais besoin à l’époque sur le plan émotionnel, ces discussions ont changé ma carrière. «
