vendredi, septembre 27, 2024
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Comment le top 4 aborde la phase finale de la course au titre MotoGP ?

Plus que six épreuves MotoGP avant de connaître le nom du champion du monde 2024 : comment le top 4 se prépare pour la phase finale et les courses épuisantes en Asie et outre-mer

222 points maximum sont à prendre lors des six derniers week-ends de course du MotoGP de cette saison. D’un point de vue purement mathématique, dix pilotes sont donc encore en mesure de décrocher le titre. Mais les chances les plus prometteuses sont celles du top 4 du championnat du monde : Jorge Martin, Francesco Bagnaia, Enea Bastianini et Marc Marquez.

La rapidité avec laquelle la situation peut se retourner en cas de doute a été démontrée récemment en championnat du monde Superbike. Toprak Razgatioglu s’est blessé lors d’une chute, a dû faire une pause et a perdu une grande partie de son avance sur Nicolo Bulega.

Il sera donc d’autant plus important pour le top 4 du MotoGP de rester en forme lors des prochaines courses d’Asie et d’outre-mer et de marquer le maximum de points – même si, en cas de doute, ce ne sont pas toujours les points les plus importants pour la victoire de la course.

Interrogé sur la lutte pour le titre, le leader du championnat du monde Jorge Martin a déclaré jeudi avant le week-end de course à Mandalika en Indonésie : « Pour moi, c’est assez simple. Plus j’ai de pression ou plus il y a de problèmes, plus j’essaie de me concentrer sur mon pilotage, sur mes sensations ».

« Si je réfléchis trop, je commence à faire des erreurs. J’essaie simplement de me donner à 100 % dans chaque situation. C’est ainsi que j’évite la pression. «

Bagnaia : Je dois être agressif

Actuellement, Martin compte 24 points d’avance sur Bagnaia, qui a enregistré son troisième zéro en un dimanche de course lors du dernier Grand Prix à Misano. Le champion du monde en titre souligne : « Mon approche n’a pas changé. J’essaie de pousser et d’être compétitif pour gagner des courses ».

« J’ai maintenant 24 points de retard, ce qui n’est pas beaucoup, mais pas peu non plus. Je dois donc continuer à aborder cette partie de la saison de manière agressive. Ensuite, après ces deux courses, je changerai peut-être de stratégie. Mais pour l’instant, je dois pousser. «

« Pour moi, c’est la même chose », lui emboîte le pas son coéquipier Bastianini. Troisième du championnat du monde, il compte 59 points de retard. « Je dois attaquer et essayer de gagner le plus de courses possible si je veux me battre pour le titre ».

« J’ai passé la première partie de l’année à être constant et à marquer beaucoup de points sans prendre beaucoup de risques. Il était important pour moi d’établir un bon feeling avec l’équipe et la nouvelle moto », a-t-il déclaré en rétrospective.

« Ensuite, cela a un peu changé au cours de la saison. Maintenant, c’est le moment de pousser pour combler l’écart, ce qui ne sera pas facile », sait Bastianini.

Marquez, qui a remporté trois victoires (dont une au sprint) lors de sa première année avec Gresini-Ducati, ne se considère pas comme un prétendant au titre. « J’ai déjà atteint mon objectif de la saison et je veux simplement continuer à en profiter. Ce sera la clé », dit-il en pensant aux six dernières courses de la saison.

Comment les pilotes gèrent-ils le décalage horaire?

Celles-ci vont donner du fil à retordre aux pilotes. Ainsi, l’Indonésie et le Japon font partie d’un triple heading avec Misano 2, qui a accueilli le MotoGP il y a une semaine. Ensuite, il y aura un autre tripleheader d’Australie, de Thaïlande et de Malaisie, avant de retourner en Europe, plus précisément à Valence, pour la finale de la saison.

Lors de ce voyage à travers différents continents et fuseaux horaires, la question du décalage horaire joue évidemment un rôle particulier. Martin, par exemple, explique : « Cette année, j’ai bien géré le décalage horaire. Je peux m’adapter assez rapidement ».

« L’important pour moi, c’est d’arriver tôt. Ici, j’étais déjà le lundi soir, j’ai donc eu le temps de récupérer. Pendant deux nuits, j’ai encore un peu de mal, mais la troisième nuit, ça va. Maintenant, je me sens bien et prêt. «

Bagnaia : « Je préfère arriver le plus tôt possible pour m’habituer au décalage horaire. Physiquement, ce n’est pas si fatigant, mais mentalement, ça l’est un peu plus. On se sent fatigué après un long vol. Mais nous avons la chance de voler en classe affaires, et cela aide à ne pas se sentir trop fatigué ».

« Dès qu’on arrive, on a juste envie de se retirer, de faire un peu d’exercice. Mais comme je l’ai dit, plus on arrive tôt, plus on peut s’adapter rapidement ».

Bastianini reconnaît : « Ce n’est pas facile d’être partout à 100 pour cent. Parfois, on souffre plus du décalage horaire, parfois moins. Mais c’est la même chose pour tout le monde. Après le Japon, je rentrerai chez moi et je serai certainement un peu fatigué après les longs vols. Mais je pense que ce ne sera pas un problème ».

Marquez aussi a besoin d’un certain temps pour s’acclimater. « Normalement, on se sent déjà à 100 % le troisième jour », explique le pilote Gresini. « Il faut donc deux ou trois jours pour se sentir vraiment bien. «

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