Lance Stroll donne un aperçu des problèmes actuels d’Aston Martin, qui devraient être bien visibles à Barcelone : Le sous-virage dans les longs virages pose problème
Aston Martin estime que les améliorations apportées à sa voiture de Formule 1 cette année ont rendu l’AMR24 plus difficile à piloter. La voiture a posé de gros problèmes à Fernando Alonso et Lance Stroll, en particulier dans la zone limite, ce qui n’est pas souhaitable dans un peloton de Formule 1 de plus en plus serré.
Pour l’instant, l’équipe n’a pas donné beaucoup de détails sur les faiblesses spécifiques auxquelles elle a dû faire face. Alonso, en particulier, refuse d’expliquer les problèmes avant le Grand Prix d’Espagne.
Lorsque les médias locaux lui demandent s’il peut expliquer certains détails, Alonso répond : « Non, bien sûr que non. Si je ne le faisais pas, je donnerais toutes les informations à tout le monde. Donc nous les gardons pour nous. Ces voitures sont devenues un peu plus critiques dans certaines situations, avec toujours plus d’appui ».
Mais si Alonso est réticent à en dévoiler, son coéquipier Lance Stroll en dit un peu plus sur la dynamique de conduite – et les problèmes d’équilibre qui font de l’Aston Martin une voiture difficile.
Contrairement à Mercedes, qui a du mal à équilibrer la puissance à différentes vitesses de virage, Aston Martin possède des problèmes liés à la manière dont la voiture passe les virages.
En particulier, le sous-virage au milieu des virages est la principale faiblesse de l’AMR24 – une caractéristique qui sera particulièrement sensible dans les longs virages de Barcelone.
Stroll explique les limitations
« C’est certainement une question d’équilibre, mais ce n’est pas vraiment une question de confiance », explique Stroll. « C’est juste que l’équilibre de la voiture est limité ».
« Ce n’est pas une voiture difficile à conduire lorsqu’il s’agit de boucler un tour. Nous avons juste des limites en virage et en stabilité, beaucoup de sous-virage au milieu des virages et ce genre de choses que nous ne pouvons pas éviter. «
Et quand vous êtes dans un virage avec un très long rayon et que vous devez faire face à beaucoup de sous-virage au milieu du virage, vous êtes tout simplement limité, » a déclaré le Canadien.
« Ce n’est pas difficile de passer le virage. C’est simplement une limitation de l’équilibre pour aller plus vite. Nous voyons que cela se ressent avec l’appui en général », explique Stroll.
Les longs virages toujours plus difficiles
Selon le directeur de la performance d’Aston Martin, Tom McCullough, il est de plus en plus difficile de régler les voitures sur des circuits avec des virages plus longs : « Un virage court est plus facile à régler, un virage long est plus difficile », dit-il. « Trouver l’équilibre dans un long virage est toujours un plus grand défi. Nous y travaillons depuis Bahreïn ».
McCullough poursuit : « Il y a toujours des caractéristiques d’équilibre que l’on veut améliorer, et nous nous sommes concentrés sur ce point, apportant constamment de nouvelles pièces pour y parvenir. Nous travaillons donc lentement à l’amélioration «
« En même temps, nous essayons aussi d’améliorer les performances de base de la voiture, tant sur le plan aérodynamique que mécanique. Nous essayons simplement de développer une voiture avec laquelle les pilotes peuvent rouler en toute confiance et de manière constante d’un circuit à l’autre. Tout le monde le fait, mais c’était notre objectif principal ».
Aston Martin sait ce qu’il faut faire, mais ne se fait pas d’illusions sur une solution rapide – les mises à jour pour améliorer la situation sont encore à quelques courses de là.
« Je pense que nous avons recueilli beaucoup d’informations lors des dernières courses et qu’il s’agit maintenant de s’attaquer au problème », explique Stroll. « Nous avons des mises à jour, mais pas cette semaine ou la semaine prochaine, mais lors des prochains week-ends et le plus rapidement possible. Il s’agit donc plus d’aborder le problème que de le comprendre. «
