samedi, novembre 23, 2024
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Situation au championnat du monde : les nerfs de Red Bull tremblent-ils maintenant ?

La situation actuelle du championnat du monde : qui sort le plus fort des dernières courses de Formule 1 et à quel point Red Bull est en difficulté après neuf Grands Prix

Red Bull a déjà été plus dominant en Formule 1. C’est le bilan intermédiaire de la saison 2024 après neuf week-ends de course jusqu’à présent pour l’équipe de Max Verstappen. En effet, à Monaco, la victoire est revenue à Ferrari et au championnat du monde, ses poursuivants ont gagné beaucoup de terrain.

Même le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, parle de « courses difficiles », même si Verstappen a remporté deux des trois derniers Grands Prix et s’est placé sur la première ligne de la grille de départ au Canada, en même temps que le poleman George Russell. « Et cela avec une voiture qui, selon les deux pilotes, présente des lacunes », explique Horner. « Nous avons donc des choses à améliorer ».

C’est pourquoi Horner n’est pas sans inquiétude avant le Grand Prix d’Espagne à Barcelone : la performance de Red Bull à Monaco et au Canada soulève des questions. « Car il y aura des circuits comme Singapour plus tard dans la saison. Cela pourrait devenir un facteur », estime Horner.

« Nous partons en effet du principe que Ferrari, McLaren et, depuis le Canada, Mercedes seront compétitives sur chaque circuit. Bien que nous ayons gagné six Grands Prix sur neuf jusqu’à présent, nous devrons être au meilleur de notre forme pour les distancer. « 

Statut du championnat du monde : la concurrence rattrape son retard

En effet, Red Bull n’a plus été l’équipe qui a marqué le plus de points lors d’un week-end de course depuis la course de Miami, et a même dû s’incliner devant deux autres écuries à Monaco et au Canada, notamment en raison des abandons de Sergio Perez.

Le géant de la Formule 1 est-il donc en difficulté ? Toto Wolff, chef de l’équipe Mercedes, ne le pense pas et déclare sur Sky : « Il ne faut pas sous-estimer Max et Red Bull. Ils sont toujours la référence ».

Toutefois, c’est surtout McLaren qui a réalisé « d’énormes progrès », souligne Wolff. « Et il ne faut pas non plus oublier Ferrari. Nous avons donc maintenant quatre équipes compétitives ».

« Au Canada, il y avait deux ou trois équipes qui auraient pu potentiellement gagner la course. Nous, peut-être pas tout à fait. Mais le plus important, c’est que les écarts se réduisent », conclut Wolff.

Red Bull : retour en force à Barcelone?

La question de savoir ce que cela signifie pour la suite de la saison de Formule 1 2024 reste ouverte. Le pilote Ferrari Carlos Sainz ne fait preuve que d’un optimisme prudent : « Je pense que McLaren et Ferrari peuvent toutes deux représenter une menace pour Red Bull. Mais nous ne pouvons pas nous permettre des courses comme celle du Canada [avec un double échec]. Nous avons besoin de plus de courses comme celle de Monaco « 

Mais pour l’instant, le calendrier comporte des circuits qui, sur le papier, devraient convenir à Red Bull. C’est pourquoi Wolff parle de Barcelone comme d’un « bon test » pour toutes les équipes, car le circuit y présente « tous les virages possibles » et peut donc servir de baromètre idéal. « Il sera peut-être intéressant de voir si Red Bull y est à nouveau fort », estime Wolff.

Le pilote Ferrari Charles Leclerc s’attend en tout cas à un retour des leaders du championnat : « Je suppose que les forces de Red Bull seront plus visibles sur un circuit comme Barcelone. Mais attendons de voir. Et derrière Red Bull, nous serons tous assez proches les uns des autres. « 

Ferrari tente d’élucider la claque canadienne

Mais Ferrari aborde la prochaine phase européenne du championnat avec des devoirs à remplir, après « une sorte de cas particulier » au Canada, comme le dit Sainz. « Nous devons d’abord voir ce qui s’est passé chez nous. Il semble que nous ayons eu plus à lutter en qualifications qu’en course cette année. Mais s’il vous manque une seconde en Q2, c’est que quelque chose ne va pas avec la voiture ».

Et au Canada, Ferrari n’a « jamais eu le déclic » et « nous n’avons jamais été assez rapides », dit Sainz. « Il est clair que les autres équipes ont mieux préparé les pneus que nous en qualifications. En course, nous sommes restés coincés en milieu de peloton et nous n’avons pas été en mesure de progresser. « 

Mercedes pense que ça va bouger!

Autre Mercedes : la marque à l’étoile voit explicitement « le positif » après le Grand Prix du Canada et pense avoir fait un « vrai pas » avec la W15. Le chef d’équipe Wolff estime que « la direction de développement est la bonne. Les pilotes disent qu’ils peuvent maintenant mettre la pression avec la voiture. Ils ont plus de confiance et tout est donc beaucoup plus facile pour eux ».

L’enthousiasme chez Mercedes est même si grand que le chef technique James Allison a même fait un commentaire taquin en direction de Red Bull. Le ton est donné : la dernière mise à jour chez eux a plutôt été un « downgrade », c’est-à-dire un retour en arrière.

Horner répond simplement : « Même avec notre downgrade, nous avons battu leur upgrade. C’est une victoire qui en vaut la peine ».

Red Bull le reconnaît : Il n’y a plus grand-chose à venir

Mais Red Bull a-t-elle reconnu les signes du temps et va-t-elle bientôt améliorer la RB20 ? Horner reste discret : « Il y aura de petites mises à jour pendant les mois d’été ». Une mise à jour plus importante est « possible », mais le chef d’équipe ne veut pas s’engager.

Juste ceci : « Il ne s’agit que de petites modifications. Tu dois déjà réfléchir très soigneusement à l’endroit où tu vas apporter tes mises à jour cette année. Et nous avons presque atteint le zénith [technique]. Cela signifie que le taux d’amélioration n’est plus aussi important. « 

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