vendredi, novembre 22, 2024
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Après son acquittement, le président de la FIA Sulayem se dit « victime de fuites malveillantes ».

Mohammed bin Sulayem défend son rôle de leader en tant que président de la FIA après son acquittement – La fédération en sort « plus forte et plus déterminée « 

Après avoir été acquitté des accusations d’avoir influencé des courses de la saison 2023 de Formule 1, le président de la FIA Mohammed bin Sulayem s’est adressé personnellement aux membres de la FIA dans une lettre

Selon un rapport de l’agence de presse AP, il y est dit que les accusations ne visaient qu’à « me déstabiliser en tant que président de la FIA, mais aussi à remettre en question l’intégrité de notre prestigieuse organisation ».

Elles auraient « ébranlé la FIA » et déclenché une « période de turbulences et de défis sans précédent ». Les accusations portées par un informateur auprès du responsable de la conformité de la FIA concernent deux incidents distincts qui se seraient produits au cours de la saison 2023.

Ainsi, lors du Grand Prix d’Arabie saoudite, Sulayem serait intervenu personnellement pour faire annuler une pénalité de temps rétroactive infligée à Fernando Alonso. Il aurait également tenté d’empêcher la certification du circuit de Formule 1 de Vegas.

Dans les deux cas, Sulayem a été blanchi de tout acte répréhensible après une enquête de la commission d’éthique de la FIA. Ces accusations n’en ont pas moins suscité des inquiétudes.

Sulayem : la FIA est « plus forte et plus déterminée que jamais « 

« Ces événements se sont déroulés avec un objectif clair : cibler le cœur de nos dirigeants et saper les fondements de notre fédération », écrit Sulayem dans sa lettre à la fédération. Il est en colère parce que la FIA « a été victime de fuites malveillantes d’informations confidentielles et sensibles, ce qui nuit à notre réputation et inquiète nos membres ».

« Mais malgré ces attaques contre ma personne et notre organisation dans son ensemble, nous en sommes sortis plus forts et plus déterminés que jamais », souligne Sulayem. « Nous savons que le véritable objectif de ces actes répréhensibles était de me cibler et d’affaiblir l’essence même de la FIA ».

Il continuera à œuvrer pour « un environnement de transparence, de responsabilité et d’intégrité inébranlable au sein de la FIA » et reste « inébranlable dans mon dévouement » en tant que président de la FIA, conclut Sulayem.

Âgé de 62 ans, il a été élu président de la Fédération internationale de l’automobile en décembre 2021. Depuis, ses qualités de dirigeant ont régulièrement fait l’objet de discussions. Ses relations avec la direction de la Formule 1 sont considérées comme tendues.

L’affaire Horner et la plainte de Wolff mettent à mal la FIA

Et même si la propre affaire de Sulayem est officiellement réglée, la FIA n’est pas en paix. D’une part, le conflit autour du chef d’équipe de Red Bull, Christian Horner, qui a certes été acquitté en interne en raison d’un prétendu comportement fautif envers une collaboratrice, mais dont le cas a tout de même atterri à la FIA, couve toujours. En effet, elle aurait déposé une plainte auprès des organes compétents de la FIA.

De plus, quelques heures seulement après l’acquittement de Sulayem par la commission d’éthique, Susie Wolff a annoncé qu’elle avait déposé une plainte pénale contre la FIA.

Il s’agit de l’enquête sur un prétendu conflit d’intérêts que la fédération avait ouverte en décembre 2023. Il était reproché à Susie Wolff, directrice de la F1 Academy, d’avoir transmis des informations confidentielles à son mari Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes. L’accusation s’est révélée fausse.

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