Mick Schumacher a un parcours très différent de celui de ses coéquipiers du WEC 2024 – Pour lui, c’est l’occasion rêvée de s’entraider
Nicolas Lapierre, Matthieu Vaxivière, Paul-Loup Chatin, Charles Milesi et Ferdinand Habsburg sont de vrais spécialistes de l’endurance. Mick Schumacher, quant à lui, vient directement de la Formule 1 pour rejoindre l’équipe Signatech, qui assurera les engagements d’Alpine dans le Championnat du monde d’endurance (WEC). Une recette parfaite pour le fils de Michael Schumacher.
Car il peut ainsi faire valoir ses qualités tout en apprenant, comme il le dit : « Comme je viens de la Formule 1, j’ai un aperçu et j’apporte des connaissances que les autres pilotes n’ont pas. Je suis sûr que cela sera un avantage pour le développement de l’équipe ».
« D’un autre côté, les autres pilotes ont d’autres connaissances, d’autres façons de penser et de voir les choses, et parfois aussi beaucoup d’expérience, dont je peux profiter en retour ».
Il laisse ainsi entendre qu’il y a déjà eu des « discussions intéressantes » lors des essais précédents. « Je pense que l’équipe peut tirer un grand profit de cet échange d’informations ».
Les pilotes qui passent de la monoplace à la voiture de sport disent toujours que la collaboration avec d’autres coéquipiers, qui nécessite des compromis au niveau du set-up, est le plus grand défi ».
Schumacher voit les choses un peu différemment : « Ce n’est un secret pour personne que je n’ai jamais roulé avec des voitures fermées et dans un peloton aussi chargé. Le plus grand défi sera sans doute de gérer le trafic. Mais je suis impatient d’acquérir de l’expérience dans ce domaine et d’élargir mes horizons ».
Et l’impression de conduite ? « Je dois admettre qu’au début, le cockpit étroit m’a semblé un peu claustrophobe, mais je m’y suis vite habitué. Bien sûr, c’est une voiture plus lourde que les Monoposto que je conduisais auparavant. Mais d’une certaine manière, elle me rappelle la voiture de Formule 2 ». Dans laquelle il a tout de même été champion.
« Je suis sûr que j’aurai beaucoup de plaisir à conduire l’Alpine A424. C’est toujours une voiture très cool et très performante », conclut-il. Lors d’un premier test à Jerez, Schumacher avait fait bonne impression et depuis, de nombreux kilomètres supplémentaires ont été parcourus avec la voiture flambant neuve.
Le chef d’équipe de Signatech, Philippe Sinault, aborde la première saison avec l’hypercar de manière « modeste mais ambitieuse ». « Modeste parce que nous subissons de grands changements et que nous faisons un grand pas en avant en tant qu’équipe. Nous devons apprendre à exploiter pleinement le package sur le plan technique, à être fiables et à finir les courses ».
« Compte tenu de notre potentiel, nous devons être ambitieux, car nous représentons le nom d’Alpine au plus haut niveau. Il est difficile de dire si nous pouvons gagner. Mais nous avons faim de bons résultats, après tout ce que nous avons accompli avec Alpine «