lundi, novembre 25, 2024
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« Mental épuisé » : le calendrier MotoGP pousse les pilotes à leurs limites

Les pilotes de MotoGP vont devoir affronter une deuxième partie de saison complète, avec des courses de sprint. Takaaki Nakagami explique ce qui est le plus difficile

La deuxième partie de la saison de MotoGP débute ce week-end à Barcelone et elle s’annonce difficile. Jusqu’à la finale de la saison à Valence le 26 novembre, dix week-ends de course sont au programme, répartis en deux doubleheaders et deux tripleheaders. Peu de temps pour souffler

Le défi est d’autant plus grand avec le nouveau format du week-end qui comprend, outre la course Grand Prix, une course de sprint le samedi. Entre-temps, les équipes et les pilotes s’y sont certes adaptés, mais cela reste un tour de force.

« J’y pense de manière positive et je suis plutôt satisfait de ce nouveau format, mais bien sûr, c’est stressant et cela demande surtout beaucoup d’énergie mentale ».

« Même une course qui a la moitié de la distance est une course. Il faut la même attitude mentale, la même routine de préparation avant la course », explique-t-il.

« Physiquement, ce n’est absolument pas un problème. Sur la demi-distance, dix, onze tours, la moto et moi pouvons pousser à cent pour cent. Ce n’est pas un problème. Mais oui, la seule différence, c’est que même si mon corps va bien, mentalement, on se sent assez épuisé après la course », poursuit le Japonais.

« Puis le lendemain, nous avons la longue distance normale. Nous devons donc récupérer plus vite pour nous préparer à la course du dimanche. C’est donc la différence. Mais je me sens bien. Je veux dire que j’en profite aussi ».

« Et c’est bon pour le spectacle, parce que ce n’est plus aussi ennuyeux. Les courses de sprint le rendent très intéressant pour la télé et je pense que la plupart des pilotes sont contents de ça. « 

En ce qui concerne la mentalité, la crise actuelle de Honda est un facteur aggravant pour Nakagami. Lui comme ses collègues de la marque se battent actuellement surtout avec leur moto inférieure à la leur au lieu de se battre pour les premières places. Cela met les nerfs à rude épreuve.

« C’est difficile, surtout dans des moments comme maintenant où nous devons nous battre et où nous ne savons pas quand nous pourrons nous améliorer. Mais la bonne chose, c’est que j’ai une bonne équipe, de bonnes personnes dans toute mon équipe et oui, ils m’aident beaucoup », dit Nakagami.

« Surtout quand j’ai fait une chute, quand je ne sais pas où je peux m’améliorer. Ensuite, nous nous asseyons tranquillement ensemble et ils essaient de m’aider à être fort, et c’est bien. Je veux dire, c’est pour ça que je peux repartir, même après une chute. Et nous continuons à faire de notre mieux. « 

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