Pour avoir blasphémé contre trois clubs de première division dans des messages Whatsapp qui ont fuité, le président de la RFEF Luis Rubiales est sous le feu des critiques. Les clubs concernés exigent des excuses.
Dans un communiqué commun, les clubs de Valence, Séville et Villarreal ont demandé à Rubiales de s’excuser publiquement « auprès des clubs et de leurs supporters » après la divulgation de conversations privées dans lesquelles il expliquait quels étaient les trois clubs qu’il détestait le plus. En outre, ils exigent une rectification.
Avant cela, « El Confidencial » avait publié des captures d’écran de messages Whatsapp de Rubiales, qu’il avait apparemment envoyés à son père. Selon le journal en ligne espagnol, les messages auraient été rédigés pendant le match du Real Madrid contre le FC Séville le 18 janvier 2020.
Le premier message du président de la RFEF est le suivant : « Voyons si nous pouvons nous débarrasser de cette ‘palangana’ (petit nom pour le FC Séville). C’est la deuxième plus mauvaise équipe de toutes ». La réponse a été : « Oui, et Valence et Séville pour moi ». Rubiales Junior a répondu : « Pour moi, dans cet ordre : Villarreal, Séville et Valence «
Les clubs parlent d’un « grossier manque de respect »
Ce mardi, les trois clubs ont publié des communiqués identiques : « Le FC Séville, le FC Valence et le FC Villarreal condamnent conjointement le manque de respect grossier dont a fait preuve le président de la Fédération royale espagnole de football (RFEF), Luis Rubiales, lors d’entretiens publiés mardi 11 octobre par El Confidencial », peut-on y lire. « Les conversations dans lesquelles il s’exprime avec un tel mépris, une telle hostilité et une telle arrogance à l’égard des trois clubs sont inacceptables pour une personne qui occupe un poste de responsabilité aussi important et qui doit préserver les intérêts de tous les clubs du football espagnol de manière égale ».
En outre, nous sommes « extrêmement préoccupés » par les conséquences possibles que le comportement de Rubiales pourrait avoir sur les clubs, « car son attitude ne favorise pas la transparence au sein de la compétition ».
